Une nouvelle protection virale a été découverte vers la fin de 2016.
Effectivement, nous avons maintenant un vaccin contre le virus de l’Ebola, cette épidémie mondiale d’il y a quelques années. De plus, il ne s’agit pas de n’importe quel vaccin, mais d’un qui estefficace à 100 % dans les tests.
Pour certains, l’Ebola peut sembler une vieille histoire.
Le virus dominait les manchettes en 2014. Éclos en Afrique occidentale, il s’est propagé en Amérique du Nord et en Europe. L’Ebola se répandait en Afrique depuis des décennies, mais avant 2014, la maladie ne s’était jamais rendue à d’autres continents. À chaque nouveau cas du virus dans ces régions, la panique augmentait.
Au cours de l’épidémie, qui a duré presque deux ans, plus de 11 000 personnes sont tombées victimes du virus. La grande majorité des morts ont eu lieu en Afrique, mais le monde entier était alerte aux dangers de l’Ebola.
L’histoire se poursuit maintenant en 2017.
D’autres épidémies ont rempli les manchettes puis ont disparu. Depuis l’épidémie d’Ebola, le Zika, la fièvre jaune et le syndrome respiratoire du Moyen-Orient ont tous dominé les titres des nouvelles. L’Organisme mondial de la Santé a même annoncé l’élimination du virus dans plusieurs pays africains.
Bien qu’il n’y ait pas de crise d’Ebola actuelle en Afrique, le virus y existe toujours.
L’Afrique centrale, la région la plus infectée de la maladie, ne montre aucun signe de l’éliminer.
Le virus se propage rapidement, souvent à cause de la pluie ou des animaux. Ces moyens de diffusion rapide ont causé l’épidémie en 2014 et posent toujours le risque d’en créer une nouvelle.
Les chercheurs travaillent sur un vaccin depuis des décennies afin de combattre cette possibilité. Dans un monde idéal, les médecins trouveraient un vaccin et élimineraient complètement le virus. Cependant, n’importe quelle immunisation contribuerait à améliorer la situation de l’Ebola en Afrique.
Grâce au nouveau vaccin, le scénario précédent pourrait bientôt devenir réalité.
Un vaccin expérimental a complètement arrêté la propagation du virus durant les essais en décembre.
L’Organisme mondial de la Santé a conduit les tests en Guinée en 2015. Il a administré le vaccin à 5 837 personnes des 12 000 habitants faisant partie de l’étude. Aucune des personnes vaccinées n’a développé la maladie dans les 10 jours et plus du suivi. Le groupe non vacciné a rapporté 23 cas du virus au cours de la même période de temps.
La période choisie pour conduire l’essai a toutefois causé quelques problèmes.
Lorsque les tests ont commencé vers la moitié de 2015, l’épidémie s’amenuisait. C’est pour cette raison qu’ils avaient choisi la Guinée pour conduire les essais; l’épidémie y était encore active.
Pour les cas sous étude, les chercheurs ont dû utiliser la vaccination en anneau pour conduire les tests.
Ils attendaient de découvrir un nouveau cas d’Ebola, puis administraient le vaccin aux personnes proches du malade, c’est-à-dire ses amis, sa famille et tous ceux et celles vivant dans les environs.
Les chercheurs créaient un groupe de contrôle en vaccinant la moitié du groupe de personnes proches du malade. Un groupe était vacciné et n’avait aucun contact avec l’autre groupe de personnes non vaccinées.
Bien que ce moyen d’étude ne soit pas favorisé, il fournit une quantité suffisante de renseignements après quelques mois d’étude; dans ce cas, une efficacité de 100 % est certainement un renseignement suffisant.
Le vaccin possède cependant quelques désavantages.
Il existe cinq sous-types du virus d’Ebola. Les plus communs de ces cinq sont l’Ebola-Zaïre et l’Ebola-Soudan. L’Ebola-Zaïre est responsable de l’épidémie en 2014; les chercheurs étaient donc concentrés sur sous-type lorsqu’ils créaient le vaccin.
Actuellement, le vaccin protège contre l’Ebola-Zaïre uniquement.
Jusqu’à découverte du vaccin qui protège contre les cinq sous-types, le vaccin rVSV-ZEBOV reste la solution aux épidémies d’Ebola.
Merck, l’entreprise qui a développé le vaccin, peut accélérer le développement. Le FDA a créé des voies de communication avec Merck qui faciliteront l’approbation des vaccins. Merck va solliciter cette approbation plus tard en 2017.
L’entreprise est en train de faire des réserves de doses d’urgence pour le cas où l’épidémie commencerait avant approbation du vaccin.
Merck fut accordée 5 millions de dollars pour créer cette réserve d’urgence et se pour préparer à une telle possibilité.
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