Le monde est en lutte constante pour être prêt pour la prochaine épidémie.
Il y a présentement différentes méthodes en place pour effectuer un suivi des éclosions. Ceci permet au monde de localiser les endroits où se produisent les éclosions et où elles pourraient frapper par la suite. Mais nous n’avons toujours pas d’outils en place pour gérer une épidémie une fois qu’elle est commencée.
Ce n’est pas une coïncidence que surviennent de multiples éclosions dévastatrices chaque année. Selon Time, les épidémies annuelles de maladies ont triplé depuis 1980. Le nombre de nouvelles maladies a aussi augmenté de façon significative pendant cette période et les virus mortels sont en croissance partout dans le monde. Qu’il s’agisse du SRMO au Moyen-Orient ou d’Ebola en Afrique, les mises en garde pour voyageurs sont tout ce que nous avons pour stopper les futures éclosions.
La médecine moderne fournit une protection, mais rien ne peut contrer la mondialisation croissante. Le besoin grandissant du monde pour les voyages est le vecteur de la propagation des maladies d’un pays à l’autre.
Une maladie peut apparaître dans un lieu reculé et isolé du monde, mais les visiteurs peuvent rapidement transporter un parasite partout dans le monde. Lors d’une intervention suite à un tremblement de terre, les soldats de la paix en mission au Népal ont provoqué l’éclosion de choléra en Haïti. Les bénévoles ont propagé Ebola à leur insu de l’Afrique de l’Ouest vers leurs pays d’origine.
Au cours du dernier siècle, le monde a effectué des pas de géant en matière d’immunisation. De nombreux virus sont traités par des vaccins pour éviter l’infection, mais nous n’avons toujours pas les mesures préventives nécessaires pour les maladies plus dangereuses. L’éclosion d’Ebola, qui a commencé autour de 2014, s’est terminée en causant le décès de plus de 11,100 people. Les scientifiques ont découvert la maladie en 1976, mais il n’existe toujours aucun type de vaccin approuvé.
Bien que le désir pour un vaccin contre Ebola existe, de nombreux chercheurs manquent de fonds. Des années de tests et de recherche ainsi que des millions de dollars peuvent être nécessaires pour développer un seul vaccin. Il y a peu d’incitatifs qui poussent les entreprises à investir dans la recherche, ce qui laisse le financement au gouvernement et aux donateurs.
Si nous n’avons pas de vaccins contre les virus, la clé est dans la planification et la prévision des éclosions.
Un programme, PREDICT, est utilisé depuis 2009. Développé par la United States Agency for International Development, PREDICT a déjà découvert des centaines de nouvelles maladies.
Le Global Virome Project se consacre aux maladies déjà découvertes. Le programme catégorise toutes les maladies connues et effectue un suivi du potentiel d’éclosion.
Divers pays ne sont pas seuls à travailler pour contrer ces futures épidémies. Le Centre de contrôle des maladies planifie de se renforcer contre les éclosions à venir.
Le CDC planifie d’investir bientôt 2 milliards de dollars pour se préparer ainsi que les services de santé d’états et locaux en vue de diverses urgences liées à la santé. L’organisation basée aux États-Unis aura alors le plan le plus élaboré dans ce pays en vue des futures éclosions. Même avec les programmes de recherche et les dons qui affluent, les États-Unis n’ont pas de stratégie nationale pour gérer les pandémies.
Le manque de préparation face à l’éclosion d’Ebola n’est pas de bon augure pour la prochaine épidémie. La direction du WHO a publié une déclaration après l’éclosion qui soulignait les manques dans la réponse à la crise de la part des États-Unis. L’organisation a déclaré qu’ils ne seraient pas préparés pour ce qui suit, même après avoir identifié leurs manques.
Plusieurs besoins justifient la préparation en vue d’une épidémie. La planification, les vaccins et le financement pour la recherche sont indispensables pour contrer une éclosion. Pour les nouvelles maladies, ou même pour celles qui sont présentes depuis des années, le monde manque de ces ressources.
La planification relative aux épidémies ne doit pas commencer au même moment qu’une épidémie. Le monde doit investir dans ces ressources et ces vaccins en vue de la probabilité d’une éclosion mondiale.
Le monde peut ne pas être prêt maintenant, mais nous avons fait des pas vers la préparation face aux maladies. Avec plus de temps et c’est souhaitable, plus de ressources, la prévention des maladies devient plus probable.
Vous avez des questions à propos de la préparation face aux maladies ou aux futures éclosions? Dites-le nous dans les commentaires ou via Facebook et Twitter.
Écrit pour Passport Health par Brianna Malotke. Brianna est une rédactrice indépendante et une conceptrice de costumes basée en Illinois. Elle est une amatrice passionnée de café et adore chercher de nouveaux sujets de rédaction.