C’était un simple diagnostic de pneumonie.
Même si la pneumonie demeure une maladie sérieuse et que ses symptômes ne sont pas simples, c’était un cas qui semblait de routine.
L’homme éternuait, toussait et sifflait. Tous ses symptômes étaient ceux d’un homme de 68 ans pneumonique ordinaire. Ils ressemblaient à ceux d’une grippe sévère ou d’un virus respiratoire.
Cet homme de 68 ans n’était toutefois pas infecté de pneumonie.
L’homme avait contracté le syndrome respiratoire du Moyen-Orient. Sans le savoir, il venait tout juste de commencer la flambée de 2015 du syndrome respiratoire du Moyen-Orient en Corée du Sud.
L’homme était récemment retourné chez lui en Corée du Sud lorsque la maladie a commencé. Il a bien fait de se rendre directement à l’hôpital après quelques jours de symptômes. Il a toutefois oublié de dire à ses médecins qu’il revenait d’un voyage en Moyen-Orient.
Ce renseignement est essentiel lorsque vous retournez d’une région reconnue pour ce syndrome. Le virus extrêmement contagieux cause la mort dans près de 40 % des cas signalés.
Ainsi, lorsque ce premier patient a montré des signes de pneumonie, les médecins ne l’ont pas traité comme s’il était atteint du symptôme respiratoire du Moyen-Orient. Il n’a pas été mis en quarantaine. On lui a donné un masque, mais ce dernier était ardu à utiliser à cause des difficultés respiratoires. L’homme a également été bougé d’une zone de l’hôpital à l’autre avant d’être isolé.
Pendant cette semaine intermittente à l’hôpital, il est entré en contact avec des centaines d’individus. Les employés et les autres patients avaient tous été exposés. Finalement, un total de 28 personnes ont contracté le virus avant d’être mises en quarantaine. Dans un peu plus d’un mois, il y eut près de 200 cas du syndrome respiratoire du Moyen-Orient en Corée du Sud et 37 personnes qui en tombèrent victimes.
Les représentants de la santé cherchent toujours le coupable de l’épidémie.
Le Samsung Medical Center (SMC), l’hôpital qui a traité le premier patient, affirme que le ministre de la Santé et du Bien-être du pays est responsable. Le ministère a manqué de publier une liste des hôpitaux exposés au syndrome durant la crise. Cette erreur aurait augmenté l’exposition au virus des hôpitaux puisque les habitants locaux y accourraient de peur à la maladie.
Le SMC fait lui-même face aux critiques par rapport à l’épidémie. Après tout, l’hôpital demeure la source du syndrome respiratoire du Moyen-Orient en Corée du Sud, surtout avec le mauvais diagnostic et le manque de quarantaine rapide.
Sans compter le coupable, cette combinaison parfaite est la source la plus commune des épidémies.
Vous n’avez qu’à regarder Hollywood pour vous faire une idée la façon dont ces maladies peuvent se propager rapidement. Même si des films comme Contagion ou L’Épidémie dramatisent beaucoup, la panique et la peur ressenties sont réelles.
Un voyageur emporte à son insu une maladie dans un pays étranger.
Après qu’il tombe malade, il se rend à l’hôpital où il reçoit un diagnostic erroné. Ceci était le cas du virus d’Ebola en 1976, lorsque des sœurs traitant Mabalo Lokela ont mal diagnostiqué son virus comme le paludisme. Puisque cette maladie ne requiert pas de quarantaine, Lokela a répandu l’Ebola dans toute la région.
Les médecins ne connaissent pas bien la maladie étrangère et donnent le mauvais traitement.
Cette situation regrettable est arrivée au Dr Liu Jianlun en Chine. Le syndrome respiratoire aigu sévère est imputé au Dr Jianlun en 2002. Les médecins chinois ne connaissaient pas la façon de traiter sa pneumonie étrange, ce qui lui permit de répandre le virus.
Une fois l’épidémie découverte, le public se précipite à l’hôpital le plus près. Ce comportement a aidé la propagation du syndrome respiratoire du Moyen-Orient en Corée du Sud. Les personnes non infectées passent beaucoup de temps dans un hôpital qui a déjà été exposé au virus. Ils visitent l’hôpital parce qu’ils craignent la maladie, mais en fait ils la contractent lors de leur visite.
Une fois que le virus est rendu à faire le tour des hôpitaux et du public et les médecins ne possèdent pas la formation pour le traiter, il s’agit d’une épidémie.
Il peut sembler facile de critiquer la réaction de la Corée du Sud face au virus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient. Cependant, comme le démontre régulièrement l’histoire, il ne faut parfois qu’une petite erreur pour produire une épidémie.
Nous venons de découvrir les moyens de propagation d’une épidémie, mais qu’arrive-t-il à la personne qui la commence? Dirigez-vous vers le blogue américain de Passport Health comprendre la malheureuse nécessité d’identifier quelqu’un comme « le premier patient ».
Est-ce que vous comptez visiter un autre pays et cherchez la façon d’éviter les maladies étrangères? Passport Health peut vous aider! Appelez-nous au ou prenez un rendez-vous en ligne.
Avez-vous des questions sur le commencement de l’épidémie du syndrome respiratoire du Moyen-Orient en Corée du Sud? Faites-les nous savoir par Facebook, Twitter ou dans la section des commentaires!