Le Canada est en train de vivre une éclosion sans précédent d’oreillons, ce qui est illustré par le fait que le nombre de personnes infectées dans certaines régions est déjà plus élevé en 2017 que pour le nombre de cas attendus pour l’année au complet.
Des flambées d’oreillons ont été rapportées dans plusieurs régions de l’Ontario, du Manitoba, de l’Alberta et de la Colombie-Britannique. L’éclosion semble affecter le Manitoba plus que toute autre région, avec 176 cas d’oreillons confirmés sur le territoire depuis le 1er septembre.
La maladie revient en force depuis quelques années. Malgré les flambées occasionnelles à différents endroits, les médecins s’attendaient que la maladie s’estompe à cause de l’éducation du public et des vaccins. Ce n’est toutefois pas ce qui est arrivé et les cas d’oreillons continuent à croître en nombre à travers le Canada.
Il y a en moyenne 4 cas d’oreillons à Toronto chaque année. Les autorités de la ville ont déjà rapporté 17 nouveaux cas depuis janvier. Toutes les personnes infectées sont entre 18 et 35 ans et la plupart ne sont pas à jour dans leurs vaccins routiniers.
Les oreillons comptent parmi les maladies les plus vaccinées. Tous les enfants sont censés avoir reçu deux doses du vaccin contre la rougeole, la rubéole et les oreillons avant l’âge de six ans.
Cependant, certaines études indiquent que le vaccin perd son efficacité avec le temps.
Après la seconde dose, le vaccin contre la rougeole, la rubéole et les oreillons est efficace à 88 % à protéger contre les oreillons. Plusieurs décennies après ces premières doses, le vaccin protège seulement à 15 % contre la maladie. Certains professionnels de la santé recommandent aux adultes au moins une dose de rappel pour compenser ce déclin.
L’Université de l’Alberta à Edmonton possède une équipe de hockey et quatre cas des oreillons à Medicine Hat, en Alberta.
Même les équipes de la LNH ne sont pas protégées contre les éclosions actuelles.
Depuis les quelques dernières semaines, plusieurs joueurs du Vancouver Canucks et du Minnesota Wild ont été diagnostiqués des oreillons.
Les équipes sportives et les cités universitaires sont les deux endroits de propagation des oreillons les plus communs durant les éclosions.
La maladie se propage par la salive, souvent par la toux, les éternuements ou les baisers. À cause des espaces resserrés et de la probabilité de partager les boissons, les oreillons se répandent facilement à l’intérieur d’un groupe qui n’est pas à jour dans ses vaccins de routine.
Les symptômes initiaux des oreillons sont facilement confondus avec ceux d’autres virus communs. À part les enflements dans le cou et les joues, les oreillons peuvent aussi causer la fièvre, des maux de tête, des douleurs musculaires, de la difficulté à parler et la perte d’appétit.
Les symptômes peuvent prendre plus de trois semaines avant d’apparaître chez une personne infectée. Il est même possible que la maladie soit la plus contagieuse deux jours avant l’apparition des symptômes. Les oreillons sont contagieux dans les cinq premiers jours de la maladie.
La maladie est facile à contracter, mais des vaccins routiniers à jour constituent le meilleur moyen de l’éviter durant une éclosion.
Êtes-vous incertain si votre protection contre les oreillons est à jour? Appelez Passport Health au et prenez rendez-vous pour le vaccin contre la rougeole, la rubéole et les oreillons.
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