Il se peut que vous ayez entendu parler des cas d’oreillons au Penn State University.
Ou peut-être des 42 cas d’oreillons à Hawaii, ce qui en fait déjà le plus grand nombre de cas de la maladie dans l’état en une année depuis 2001.
Avez-vous vu les 94 cas et plus d’oreillons survenus à Dallas dans les actualités?
Même si vous n’avez pas vu ces manchettes, il est probable que vous avez détecté quelques-uns des signes du retour des oreillons. En effet, la maladie retourne avec force cette année et des cas surgissent actuellement partout aux États-Unis.
Les oreillons sont en train de rejoindre la rougeole dans la liste des maladies évitables qui ne sont toujours pas éradiquées.
Ces deux maladies peuvent être évitées, avec la rubéole, grâce au vaccin contre la rougeole, la rubéole et les oreillons. Ce vaccin est d’ailleurs obligatoire ou recommandé à travers les États-Unis. Il existe toutefois certaines différences entre les deux maladies.
Ces derniers cas de rougeole affectent surtout ceux n’ayant pas reçu le vaccin, par choix ou par incapacité de le recevoir.
Au contraire, la plupart des personnes actuellement infectées des oreillons ont reçu le vaccin contre la rougeole, la rubéole et les oreillons.
Est-ce que ceci signifie que le vaccin ne fonctionne pas?
Pas nécessairement. Le vaccin contre la rougeole, la rubéole et les oreillons perd beaucoup de sa force de 10 à 15 ans après son administration. Ceci ne pose pas un grand problème pour la rubéole et la rougeole, qui affectent presque uniquement les enfants.
Il y a toutefois une raison qui explique la quantité importante de cas d’oreillons actuels ayant lieu dans les universités.
La plupart des personnes reçoivent le vaccin contre la rougeole, la rubéole et les oreillons avant l’âge de quatre ans, ce qui signifie qu’ils perdront leur immunité contre les oreillons vers l’âge de 18 ans. La combinaison d’une faible protection offerte par le vaccin en plus des espaces resserrés des universités forme un environnement idéal pour la propagation des oreillons.
Les éclosions récentes aux États-Unis continuent la tendance dans le pays. Alors que nous n’avons toujours pas passé la première moitié de 2017, cette continuation marque la quatrième année de suite que plus de 1 000 cas d’oreillons sont confirmés aux États-Unis.
Il faut une dose de rappel lorsqu’un vaccin devient moins efficace avec le temps.
Alors que cette solution peut prévenir les cas futurs, elle n’arrêtera pas la crise d’oreillons en 2017.
Le vaccin contre la rougeole, la rubéole et les oreillons accorde une protection inférieure contre les oreillons; même peu de temps après l’administration du vaccin, l’immunité de la personne vaccinée est considérablement plus faible pour les oreillons que pour la rougeole et la rubéole.
En plus de protéger la personne vaccinée, les vaccins peuvent aider à immuniser toute une communauté; si suffisamment de personnes sont vaccinées, la maladie aura de la difficulté à s’établir dans le groupe. Cependant, lorsqu’elle s’implante dans le groupe, elle peut être difficile à contrôler.
Une fois la maladie éclose, un vaccin de rappel imparfait ne sera pas d’une grande aide pour l’éradiquer. Le rappel atténuera la propagation, mais des points faibles dans l’immunité du groupe garderont la maladie active.
Si les vaccins de rappel n’arrêtent pas la maladie, comment pouvez-vous éviter les oreillons?
Les options sont limitées; essentiellement, il s’agit de prendre plus de précautions autour des personnes malades. Le virus produit des symptômes semblables à ceux de la grippe : des douleurs musculaires, une perte d’appétit, de la fièvre et de la fatigue. Alors que vous éviteriez normalement toutes personnes exhibant ces symptômes de toute façon, les cas d’oreillons actuels vous donnent encore plus raison de le faire.
Les gonflements sont le meilleur moyen de savoir si une personne est infectée par les oreillons. Les glandes salivaires d’une personne infectée deviennent enflées pendant plusieurs jours. Les gonflements sont visibles autour de la mâchoire et durent quelques jours durant l’infection.
Avez-vous des questions sur les flambées d’oreillons ou de toute autre maladie ? Faites-les nous savoir dans la section des commentaires ou avec Facebook ou Twitter.