Grâce à une campagne de vaccination mondiale, les États-Unis ont déclaré la rougeole éradiquée en 2000.
Éradiquer la maladie a été la conclusion d’une mission d’une décennie.
Au début du programme en 1963, les États-Unis comptaient 3 à 4 millions de résidents diagnostiqués avec la rougeole chaque année. Après 37 ans, les États-Unis ont répondu aux normes d’éradication du CDC : aucune transmission de rougeole pendant un an.
Mais, la lutte contre la rougeole ne prend pas fin lorsque le CDC déclare son élimination.
Un pays doit maintenir la lutte contre cette maladie et poursuivre la vaccination à l’échelle de la planète. Pour différentes raisons, ceci s’est avéré un problème au pays.
À partir du début de 2008, les États-Unis ont fait face à une réapparition de la rougeole. En six ans, la maladie se trouvait dans 27 étatset comptait 667 cas.
Pourquoi la rougeole fait-elle un retour?
Les résidents des États-Unis sont parmi les voyageurs les plus passionnés au monde. À ce jour, seul un pays compte plus de citoyens qui aiment voir le monde.
Malheureusement, ces voyageurs reviennent parfois à la maison avec davantage que de simples souvenirs.
Les experts médicaux pointent du doigt plusieurs de ces touristes comme étant la source du retour de la rougeole. Ils visitent des pays endémiques à la rougeole et reviennent avec la maladie. Ils peuvent ensuite propager à leur insu la maladie à des voisins, membres de la famille ou voisins non vaccinés.
Ceux qui sont infectés peuvent souffrir de fièvre élevée, de rashes douloureux et de toux. Les complications peuvent même entraîner l’inflammation du cerveau, la cécité permanente et la mort.
La rougeole est propagée de personne à personne et par la voie des airs, la vaccination est donc critique pour prévenir les éclosions.
Ceci crée un risque substantiel pour une maladie hautement contagieuse.
Une personne est contagieuse à partir de quatre jours avant jusqu’à quatre jours après un rash de rougeole. Pour 10 personnes non vaccinées exposées à la rougeole, neuf contracteront la maladie.
Ceci crée un besoin encore plus grand pour le vaccin. Les pays avec de faibles taux de vaccination sont particulièrement susceptibles aux éclosions. Plus de 95 pour cent des décès liés à la rougeole dans le monde surviennent dans des pays qui manquent d’options de traitement. Des résidents de partout dans le monde voyagent dans des endroits en Asie et en Afrique qui ont encore de faibles taux de vaccination.
C’est pourquoi les États-Unis ne sont pas le seul pays qui font face à la réapparition de la maladie.
Des pays européens comme l’Allemagne, l’Italie et la Suède font face à des hausses sérieuses du nombre de cas de rougeole. La Roumanie, par exemple, a signalé plus de 3 400 cas et 17 décès dus à la rougeole de janvier 2016 à mars 2017.
Quels moyens sont pris pour stopper la propagation de la rougeole?
L’Organisation mondiale de la santé s’est engagée à éliminer la rougeole dans au moins cinq de ses six régions pour l’année 2020. Cet engagement, cependant, requiert le soutien des gouvernements et des individus de partout dans le monde.
Le gouvernement français prend des mesures pour mettre fin à ce problème de rougeole. La France a récemment annoncé que la vaccination contre la rougeole deviendrait obligatoire en plus d’autres immunisations.
Heureusement, la rougeole est une maladie pour laquelle la vaccination est efficace et accessible.
Deux doses du vaccin contre la rougeole est considéré comme un dosage efficace à 97 pour cent. Avec cette fiabilité, la rougeole a seulement besoin d’immunité collective pour stopper la maladie. Avec au moins 95 pour cent de la population qui est entièrement vaccinée, une maladie a très peu d’espace pour se propager.
Même avec des vaccins qui n’offrent pas 100 pour cent de protection, les éclosions sont beaucoup moins probables. Malgré que les non-vaccinés seraient toujours à risque, la rougeole ne pourrait prendre ancrage solidement en raison du 95 pour cent restant de la population.
Vous avez des questions à propos des risques de la rougeole ou de son vaccin? Dites-le nous dans les commentaires ou via Facebook et Twitter.
Written for Passport Health by Mia Armstrong. Mia is a freelance writer and avid traveler. She is passionate about seeing the world and telling its stories.