Certaines régions du monde ont réussi à se débarrasser de la malaria.
Même avec des décennies d’éclosions, le parasite a disparu de nombreux pays. Toutefois, même si les pays éradiquent une maladie, les voyageurs courent le risque de propager le virus et de le ramener chez eux et deviennent ainsi des vecteurs.
Ce problème est même persistant dans les hôpitaux des États-Unis. En dépit du fait que le parasite est éliminé depuis longtemps, 1 500 cas de malaria sont comptés chaque année dans les cliniques chaque année.
Avec la facilité du voyage et la persistance de la malaria, est-il même possible d’éradiquer complètement le parasite partout dans le monde?
Mettre fin à la malaria signifierait qu’il faudrait non seulement contrôler tous les cas, mais aussi d’exterminer le parasite dans le monde entier. Pour les humains, les animaux et bien sûr, les moustiques, le parasite doit être transporté par la voie des airs.
À l’heure actuelle, plusieurs pays sont près d’atteindre cet objectif.
Il y a deux étapes requises pour éradiquer la maladie dans une région spécifique:
- Éliminer tous les cas endémiques de la maladie dans le pays ou la région
- Avoir des plans en place pour empêcher la maladie de revenir
Grâce à des pays comme le Sri Lanka, nous pourrions déjà avoir un plan détaillé pour éliminer la malaria.
Mais, mais les pays qui réussissent à le faire ont besoin d’années pour prouver que leurs étapes préventives garderont le virus à l’écart. Le WHO exige trois ans sans malaria endémique avant de catégoriser un pays comme étant « sans malaria ». Pendant cette période, les experts de la santé doivent tester diverses méthodes pour trouver ce qui stoppe le parasite. Ces méthodes comprennent un traitement plus rapide pour les personnes infectées, une surveillance de la maladie et antipaludiques.
Depuis 2007, cinq pays ont utilisé ces méthodes pour être avoir la désignation « sans malaria ». Actuellement, 13 pays sont dans cette situation et espèrent obtenir le sceau d’approbation du WHO dans les prochaines années.
Il s’agit d’une tendance prometteuse qui prouve que mettre fin à la malaria et possible.
Mais il existe encore de nombreux pays qui ont encore beaucoup de travail à faire. Ces dernières régions qui sont affectées par des taux élevés de malaria pourraient rendre la tâche plus difficile pour certaines régions.
Cela est dû à la plus grande mobilité de la population mondiale.
De nombreux pays, comme les États-Unis, reçoivent beaucoup de voyageurs étrangers. Que ce soit des vacanciers ou des expatriés qui y élisent domicile, ils constituent un risque de ramener la malaria dans leur pays d’origine. Ces cas continueront d’exister jusqu’à ce que la malaria endémique soit disparue de ces pays de destination.
Il y a seulement sept ans, 219 millions de cas de malaria avaient été signalés et 660 000 personnes sont mortes dans plus de 90 pays. C’est en partie dû au fait que même si de nouveaux médicaments sont créés pour tuer le parasite, les moustiques deviennent immunisés aux médicaments.
Les efforts d’éradication font aussi face à des problèmes imprévisibles.
Les désastres naturels comme les ouragans et les tremblements de terre aident à propager le parasite
Les animaux peuvent transporter le parasite et se déplacer dans un pays à cause d’un désastre. Le gouvernement doit concentrer les ressources sur les secours aux sinistrés plutôt que sur la prévention de la maladie. Les routes ruinées ou les mauvaises conditions rendent l’accès au traitement difficile pour les personnes infectées.
En dépit des obstacles, de plus nombreux pays éliminent la maladie et augmentent les chances d’une éradication mondiale.
Peut-être faudra-t-il beaucoup de temps avant que le monde se débarrasse complètement du parasite. Mais le nombre de cas diminue lorsque la quantité et la qualité des médicaments, la surveillance et la recherche augmentent, le monde se rapproche d’une éradication de la malaria.
Vous voyagez dans une région qui est endémique à la malaria? Passport Health peut vous aider! Appelez-nous au ou prenez rendez-vous en ligne.
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Écrit pour Passport Health par Kaitlyn Luckow. Kaitlyn est une rédactrice indépendante, photographe et professeure d’anglais à Milwaukee. Elle est se passionne pour la capture et l’écriture des histoires des autres. Vous pouvez la trouver à sayhellostory.com.